Du 25 au 28 septembre 2019, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), organise à Ouagadougou la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP). Placée sous le thème « Des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie », la cérémonie officielle d’ouverture est intervenue ce mercredi 25 septembre 2019.
La 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) a ouvert officiellement ses portes ce mercredi 25 septembre 2019. Durant 96 heures les professionnels des médias venus de 35 pays d’Afrique et d’ailleurs vont échanger sur le thème central « Des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie ». Pour le président du Comité d’organisation Boureima Ouédraogo, le choix du thème est le fruit de larges consultations et concertations de journalistes de plusieurs pays d’Afrique. Il n’a pas manqué de rappeler que le FILEP est un véritable espace public interafricain de dialogue. Donc, il est un devoir pour les hommes et les femmes de médias de consolider et pérenniser les acquis engrangés grâce au combat des devanciers.
Le parrain de cette 8e édition Alassane Sakandé, président de l’Assemblée nationale dans son allocation a demandé à quoi sert le journalisme ou le journaliste. Pour lui, cette question qui s’apparente à de la provocation revêt tout sens. Du débat de la dépénalisation des délits de presse, aux traques des journalistes pendant le coup d’Etat de septembre 2015, sans oublier la désapprobation de certaines organisations professionnelles des journalistes sur la dernière révision du code pénal, le président Sakandé pour ce dernier point a invités les participants à faire des constats avec lui. La situation sécuritaire du pays est très préoccupante ; le terrorisme et se développe en profitant des moyens démocratiques dont les médias, la liberté d’expression et de presse ; le développement des nouveaux médias a entraîné une prolifération des fake news ; certaines publications sont de nature à porter atteinte à des droits fondamentaux des personnes.
« Si nous nous accordons sur ces constats et non sur la solution qui a fait l’objet de légifération alors, j’attends impatiemment, vos contre-propositions écrites », a-a-til souligné. Il a précisé qu’au terme de la constitution, les titulaires du droit d’initiative législative sont le gouvernement, le parlement et le peuple au moyen d’une pétition.
Au cours de cette cérémonie, un hommage a été rendu aux de médias qui ont quitté cette vie entre les deux éditions du FILEP.
Marcus Kouaman
(marcus@latribunedufaso.net)
La Tribune du Faso