Crise à la SN-SOSUCO : Les deux partie fument le calmé de paix grâce au ministre d’Etat Bassolma

Crise à la SN-SOSUCO : Le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, réconcilie les deux parties
Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a réconcilié les parties en crise à la Nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) basée à Bérégadougou dans la région des Cascades.
En effet, ayant effectué le déplacement, ce mardi 9 mai 2023, à la recherche de solutions à la crise née du licenciement de cinq travailleurs suite à une grève, en mars dernier, le ministre d’Etat a pu mettre d’accord la direction générale et les travailleurs autour de huit points.
Ces huit points sont l’arrêt des précomptes sur les salaires des travailleurs pour cause du Service national pour le développement (SND), la reprise des cinq travailleurs licenciés, une trêve sociale pendant une période donnée, la tenue des rencontres ou réunions syndicales au sein de l’entreprise, la prise en compte des travailleurs dans l’attribution des villas ou parcelles de la SN-SOSUCO, la négociation salariale à discuter dans un climat social serein, la question des 2% parlant de la prime d’ancienneté, la présence d’un inspecteur du travail au sein du conseil d’administration.
Pour arriver à ces points de consensus, il a fallu au ministre d’Etat, ministre en charge de la Fonction publique et à sa délégation plusieurs heures de négociation avec les parties en crise.
La première rencontre a d’abord réuni la délégation ministérielle et la direction générale de l’entreprise.
Au cours des échanges, Bassolma Bazié, a indiqué que l’objectif de la rencontre est d’aboutir à des solutions qui puissent permettre à la direction générale et aux travailleurs de poursuivre leurs activités dans la sérénité.
«Mon souhait est que des mécanismes soient trouvés pour l’apaisement du climat social. Toute chose qui permettra à l’entreprise d’aller de l’avant», a-t-il émis comme voeu.
Prenant la parole à son tour, le Directeur général (DG) de la SN-SOSUCO, Moctar Koné, a relevé que depuis son arrivée à la tête de la structure, le dialogue a toujours prévalu avec la tenue de rencontres mensuelles avec le personnel qui, le plus souvent, définit l’ordre du jour à aborder.
Après les responsables, le ministre a, ensuite, échangé avec les représentants des travailleurs.
«Nous avons appris que le climat social n’est pas au beau fixe au sein de la SN SOSUCO. Nous ne pouvons pas entendre qu’il y a une crise sans venir échanger avec vous afin de trouver des solutions», a d’entrée de jeu fait savoir M. Bazié avant de passer la parole au porte-parole des travailleurs, Olivier Thiombiano.
Celui-ci, a exposé trois préoccupations faisant l’objet de la crise.
Elles sont liées à la liberté syndicale, la retenue de salaires de certains travailleurs pour raison de SND et un décret de 2010 octroyant une prime d’ancienneté dont la SN-SOSUCO applique en partie.
Appuyant son camarade, Abdoulaye Tiala a fait observer que c’est la question des retenues de salaires pour cause de SND qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, car cela touche les plus jeunes.
Une trêve sociale deux ans
Après avoir écouté ces préoccupations, le ministre Bassolma Bazié a fait observer une pause pour une concertation avec sa délégation afin de dégager les points sur lesquels un consensus est possible.
Les points dégagés ont été portés d’abord à la connaissance de la direction générale puis aux travailleurs.
Réagissant aux propositions, le DG de la SN-SOSUCO, Moctar Koné, a laissé entendre qu’il y a des points qui sont au-dessus de ses prérogatives mais elles sont ressort du Conseil d’administration.
Les travailleurs ont approuvé les points proposés et décident d’observer une trêve sociale de deux ans.
Ainsi, durant cette période, ils doivent s’abstenir de mener des actions qui peuvent bloquer le fonctionnement de l’entreprise.
«24 mois pour une trêve sociale afin de sauver la SN SOSUCO n’est vraiment pas incroyable, mais il faut qu’on nous aide à éviter les situations qui pourrissent le climat social», a soutenu Abdoulaye Tiala, secrétaire général du comité CGTB de la SN-SOSUCO.
Le ministre d’Etat a pris l’engagement d’être disponible durant la période de trêve pour un climat de travail social apaisé.
«Sur ce, cette rencontre scelle la réconciliation entre les travailleurs et la direction générale de la SN-SOSUCO», a-t-il laissé entendre.
De retour à Bobo-Dioulasso, le ministre en charge du Travail est allé faire le point de la rencontre au président du Conseil d’administration de la SN-SOSUCO, El Hadj Barro Djandjinaba.
La délégation gouvernementale était composée en plus du ministre d’Etat et de son directeur de Cabinet, Mohamed Savadogo, du gouverneur de la région des Cascades, le colonel Jean Charles dit Yenapono Somé et des autorités locales.
Créée en 1965, la SN-SOSUCO emploie plus de 3 000 salariés avec une production annuelle de 30 000 t.
DCRP/MFPTPS
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Situation sécuritaire : « La protection des droits de l’Homme est un défi majeur… » Colonel-major Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense

Ce jeudi 04 mai 2023 à Ouagadougou, le gouvernement a organisé une rencontre avec les patrons de presses et les organisations professionnelles des médias. Objectif, présenter la situation sécuritaire du pays à travers un état des lieux sur l’évolution de la lutte et la question du respect des droits de l’Homme qui fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.
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Journée mondiale de la liberté de presse : Siituation « plutôt bonne » au Burkina en 2023

Ce 03 mai 2023, le monde entier célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’Homme ». A cette occasion, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a sacrifié à la tradition en commémorant cet événement sous le thème national : « le CNP-NZ : 25 ans au service de la liberté d’expression et de la presse », et en donnant sa lecture sur l’état de la liberté de presse au Burkina Faso.
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Monde syndical : Le Conseil des ministre adopte trois nouveaux decret

Conseil des ministres du 03 mai 2023 : le gouvernement adopte trois décrets pour une nouvelle dynamique du monde syndical.
(Ouagadougou, 03 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, a indiqué le Porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel OUEDRAOGO à l’issue des travaux du Conseil.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil des ministres a examiné et adopté trois décrets. Le premier décret porte sur le prélèvement à la source des cotisations syndicales des agents publics de l’Etat et les modalités de mise en œuvre.
Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique, c’est « un prélèvement volontaire ». Ce qui signifie que « le militant syndical remplit une fiche qui permet à l’Etat de savoir quel est le montant qu’il consent au nom de son organisation syndicale et ce montant est coupé et reversé dans un compte dûment indiqué et exprimé par l’organisation syndicale en question », a expliqué le ministre Bassolma BAZIE. Ce décret, devra permettre, en outre, à l’organisation syndicale d’être financièrement indépendante et à l’Etat de veiller au contrôle de la transparence des ressources.
Le deuxième projet de décret adopté au titre de ce même ministère est relatif aux procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue pour fait de grève. Pour le ministre Bassolma BAZIE, ce texte vient disposer des modalités de retenue pour fait de grève et fixe les montants qui peuvent être coupés à l’agent qui est allé en grève. « Et le montant qui doit être retenu est le 30e indivisible du salaire de base », a soutenu le ministre en charge de la fonction publique.
Le troisième dossier adopté au titre du ministère en charge de la fonction publique est relatif à la fixation du nombre et de la modalité de désignation des agents publics de l’Etat bénéficiaires de mise à disposition auprès des organisations syndicales. Ce décret concerne essentiellement ceux que l’on appelle « les permanents syndicaux ». Selon le ministre Bassolma BAZIE, « ce décret permet de dire que si les travailleurs ont eu confiance en vous en vous élisant premier responsable pour parler en leur nom, il faut forcément que l’Etat crée les conditions pour que l’intéressé soit disponible à tout moment afin qu’il puisse, faire face à un certain nombre de préoccupations, donner son point de vue dans la vie de la Nation ».
Le ministre BAZIE précise que l’adoption de ces trois décrets permet à notre pays d’être en conformité avec l’ensemble des conventions internationales notamment la convention 87 et la convention 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné et validé une demande de permis d’exploitation industrielle de la mine d’or de Poura à la Société Poura Gold Operation SA. Selon le ministre charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM, le Conseil a accordé le permis d’exploitation sur la base des critères et des exigences que la société doit remplir. Cette mine d’or qui va couvrir une superficie de 32, 59 km2 a une production estimée à 11, 47 tonnes d’or. Cette mine va apporter plus de 51 milliards FCFA de recettes budgétaires à l’Etat et une contribution aux Fonds miniers de développement local à hauteur de plus 2 milliards 956 millions de FCFA. A la fin des activités de la mine qui vont s’étendre sur 10 ans, la société devra investir 4 812 750 000 FCFA pour les activités de fermeture et de réhabilitation de Poura.
Direction de la communication de la présidence du Faso
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Vulgarisation des recherches scientifiques : Des journalistes à l’école de la biologie moléculaire

L’Association des journalistes et communicateurs scientifiques du Burkina Faso (AJCS/BF) organise ce jeudi 27 avril 2023 à Ouagadougou, une formation au profit des journalistes sur la convergence des sciences et des technologies vers la personne humaine, les manifestations génétiques et les concepts de maladie émergentes. Lire la suite…

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Koulouba : Le Chef de l’Etat reçoit les lettres de créance de six ambassadeurs nouvellement accrédités

(Ouagadougou, 25 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce mardi matin, les lettres de créance de six ambassadeurs nouvellement accrédités au Burkina Faso. Il s’agit de la République islamique d’Iran, de la République d’Autriche, du Royaume-Uni, du Commonwealth d’Australie, de la République de Hongrie et de la République algérienne démocratique et populaire.
La République algérienne démocratique et populaire a accrédité son Excellence Monsieur Nadjib MAHDI, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Burkina Faso. Les relations diplomatiques entre les deux pays datent de 1978 avec des concertations régulières des autorités. Le diplomate algérien aura sa résidence à Ouagadougou.
Son Excellence Monsieur Mojtaba FAGHIHI est le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique d’Iran, avec pour résidence Ouagadougou. Les deux pays entretiennent des bonnes relations d’amitié et de coopération. Le nouvel ambassadeur a occupé de hautes fonctions dans des missions diplomatiques de son pays à Ankara et à Pékin.
La République d’Autriche entend renforcer sa coopération avec le Burkina Faso avec la nomination de son Excellence Madame Ursula FAHRINGER, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de notre pays, avec résidence à Dakar au Sénégal. La diplomate va travailler à améliorer la coopération bilatérale basée sur l’enseignement et la formation professionnelle.
Son Excellence Madame Katherine Marjorie RANSOME, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume-Uni au Burkina Faso a occupé de hautes fonctions dans son pays, au ministère des Affaires étrangères aussi bien au niveau central que dans les représentations diplomatiques. La diplomate aura pour résidence Bamako au Mali.
Le Commonwealth d’Australie, un pays de l’hémisphère sud, a accrédité son Excellence Madame Berenice OWEN-JONES, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Burkina Faso. Avec pour résidence Accra au Ghana, la diplomate va travailler à booster la coopération entre les deux pays qui touche des domaines comme la formation à travers l’octroi des bourses d’études ainsi que des stages de formation.
Son Excellence Monsieur Tamas Endre FEHER, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Hongrie auprès du Burkina Faso a également remis ses lettres de créances au Chef de l’Etat. Le diplomate a représenté son pays en qualité de deuxième secrétaire, de consul, de chef de mission adjoint et consul général respectivement auprès du Royaume de Thaïlande, de Taïwan, et de la République populaire de Chine. Il aura également pour résidence Accra au Ghana.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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Concours direct 2023 : Plus de 7 000 agents a récruté

Conseil des ministres : l’Etat recrute plus 7 000 agents par concours directs cette année
(Ouagadougou, 19 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi le Conseil des ministres. Selon le ministre de Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO le Conseil a examiné et pris plusieurs décisions liées à la bonne conduite de la Transition.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a autorisé le recrutement de 7218 agents par concours directs et 5283 pour les concours professionnels session 2023. Le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique a précisé que pour les concours directs, l’accent est mis sur les secteurs prioritaires comme l’agriculture, la transformation digitale, la santé, avec un impact financier de plus de 22 milliards de francs CFA.
Une mesure importante concernant cette décision, c’est qu’à compter de cette année, les agents recevront une formation complémentaire de 3 mois maximum qui prend en compte « la déontologie, la connaissance d’un certain nombre d’outils de l’Etat, mais aussi et surtout la formation militaire », au regard du contexte que vit le Burkina Faso.
Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, la décision prise porte sur la création d’une contribution spéciale sur certains produits de grande consommation pour alimenter le Fonds de soutien patriotique. L’adoption de l’avant-projet de loi y relative, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, permet « de renforcer le cadre juridique de cette taxe spéciale qui existe déjà sur certains produits comme la boisson, la cigarette, les produits cosmétiques ».
Toujours pour le compte du ministère en charge de l’Économie, le Conseil a adopté un projet de décret relatif à l’érection du Centre de promotion de l’aviculture villageoise en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif. Ce changement va permettre à la structure d’être plus autonome et plus opérationnelle, a indiqué Amadou DICKO, ministre délégué chargé des Ressources animales.
Concernant le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné un projet de loi modificatif de la loi portant code minier au Burkina Faso en vue d’intégrer de nouvelles dispositions. Le ministre en charge des mines, Simon-Pierre BOUSSIM a précisé qu’il s’agit de modifier les articles 26 et 30 afin que le Fonds minier de développement local puisse soutenir le Fonds de soutien patriotique.
Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté un décret relatif aux modalités de prise en charge financière du traitement des cancers par la radiothérapie au Burkina Faso. Trois catégories de patients ont été identifiées selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. La première est relative aux patients disposant d’une assurance maladie pour qui l’assurance prend en charge. La deuxième concerne les cancers féminins, les cancers des enfants de moins de 15 ans, les cancers de la prostate et les personnes indigentes que l’Etat prend en charge à 100%, et enfin la troisième catégorie constituée de tous les autres pour lesquels la pris en charge de l’Etat est de 70%.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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Gare Ouaga inter : Qu’est-ce qui explique le déguerpissement “musclé” des marchands de bétail?

Le samedi 15 avril 2023, la commune de Ouagadougou a mené une opération inopinée de déguerpissement des marchands de bétail du marché de Toyibi installés sur le site de la gare Ouaga inter. Afin d’expliquer les péripéties de ladite opération, la Commune a rencontré la presse ce mercredi 19 avril 2023 à Ouagadougou.
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