La Tribune du Faso

Filière karité : L’interprofessionnel au rapport chez le ministre de l’Environnement

Le jeudi 12 janvier 2023, le ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Augustin Kabore, a reçu en audience une délégation de l’Interprofession Table filière karité.

La délégation conduite par Théophane Bougouma, président de l’interprofession est venue exposer les difficultés qui minent la profession et proposer des solutions pour leur résolution au ministre. L’une des plus grande difficulté est le problème de financement des activités.

Selon le président de l’Interprofession Table filière karité, la solution est de faire un plaidoyer auprès de l’autorité en faveur de la mise en place d’une contribution forfaitaire obligatoire pour les acteurs de la filière. Ce prélèvement sur la base des amandes de karité et ses produits dérivés demeure un enjeu de taille pour la survie de l’Interprofession Table filière karité parce qu’il permettra  d’engager des réformes pour une souveraineté financière afin de financer des activités de leur  interprofession notamment la régénérescence du karité et tous les programmes au tour de l’arbre à karité.

L’Interprofession dit avoir trouvé une oreille attentive  du Dr Augustin Kaboré, qui est disposé à les accompagner.

Issouf Tapsoba 

Latribunedufaso.net

Source : DCRP/MEEA

Partagez

Fonctionnaire affectés en zone rouge : Les députés de l’ALT cherchent à comprendre

La séance plénière du vendredi 13 janvier 2023 de l’Assemblée législative de Transition a été consacrée aux questions orales adressées au gouvernement. Cette plénière a été présidée par le président de l’Institution, Dr Ousmane Bougouma.
 
 
Quel point peut on faire des fonctionnaires affectés par la crise sécuritaire, contraints de quitter leurs postes d’affectation vers des zones sécurisées et les stratégies employées pour leur redéploiement. Tel est là question orale que le du député Daniel Zoungrana, a adressée au gouvernement. Pour le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, environ 33 239 agents issus de huit départements ministériels (Education nationale, Santé, Agriculture, Environnement, Action humanitaire et Justice…) ont été affectés par la crise sécuritaire. A cela s’ajoute 165 agents de l’Administration territoriale.
 
« Le redéploiement de ces agents contraints de quitter leurs postes d’affectation se fait en privilégiant les structures administratives les plus proches de leurs anciens postes susceptibles de les accueillir. Le redéploiement hors de la région est une solution ultime», a t-il indiqué. A en croire la ministre, cette situation a révélé que la règlementation actuelle est inadaptée pour la gestion des ressources humaines de l’Etat et du service public en temps de crise. Pour y remédier, son département entrevoit se doter d’un référentiel de gestion des ressources humaines de l’Etat et du service public en temps de crise.
 
Autre question orale avec débat, les mesures prises par le gouvernement pour limiter les effets néfastes des mésusages de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Pour le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouedraogo, il y a la mise en place de plusieurs structures qui participent chacune, au regard de ses compétences, à la réglementation des médias et réseaux sociaux. En vue de mieux affiner la gouvernance des médias et réseaux sociaux au Burkina, le gouvernement envisage des actions à mettre en œuvre. Il s’agit entre autres de la relecture de certaines lois relatives à l’audiovisuel afin de répondre aux exigences du moment, le renforcement des compétences, des attributions et capacités opérationnelles des instances de régulation pour leur permettre d’agir sur les utilisateurs des réseaux sociaux, sans entraver la liberté d’expression.
 
Alima Zonou 
Latribundufaso.net
Source : Service communication ALT
Partagez

Education : La coordination des chefs d’établissements portent ses doléances chez le ministre de tutelle

 
Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, André Joseph Ouédraogo, a reçu en audience la coordination des chefs d’établissements, le jeudi 12 janvier 2023 à Ouagadougou.
 
 
Pour la coordination, l’objectif de la rencontre était de soumettre ses doléances au ministre. Il était notamment question de l’octroi aux chefs d’établissement du taux d’indemnité de logement, de l’octroi du trousseau pédagogique et de la demande de relecture du décret relatif au trousseau pédagogique afin de prendre en compte les chefs d’établissements et les encadreurs pédagogiques.
 
Selon leur porte-parole, les chefs d’établissements sont brimés sur un certain nombre de points, à savoir l’octroi du trousseau pédagogique et de l’indemnité de logement. La coordination a demandé de prendre en compte les chefs d’établissement et les encadreurs pédagogiques dans l’octroi du trousseau pédagogique et a réclamé la nomination des chefs d’établissement dans l’emploi d’administrateurs des lycées et collèges.
 
Pour l’occasion, le Directeur des Ressources Humaines du MENAPLN, Hermann Kaboré, n’a pas manqué de rappeler les textes règlementaires qui régissent les différents points de revendication afin de soutenir les réponses aux préoccupations de la coordination. 
 
Tout en appréciant cette démarche, le ministre Ouédraogo, les a rassurés d’une part de réparer le tort lié au trousseau pédagogique et d’autre part d’évoquer le problème relatif à la nomination, lors du Conseil de ministre.
 
Astride Kiendrebeogo 
Latribunedufaso.net
Source : DCRP/MENAPLN.
Partagez

Energie et mines : Le ministre échange avec l’entreprise IMPAK AFRIK SARL

Le jeudi 12 janvier, le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières (MEMC), Simon-Pierre Boussim a reçu en audience, le Directeur général de l’entreprise burkinabè IMPAK AFRIK SARL, Idrissa Konditamdé.
 
 
C’est accompagné de ses partenaires ivoiriens et espagnols, le DG de IMPAK AFRIK SARL est venu présenter sa structure au ministre Boussim. “Nous avons également prospecter les possibilités d’une collaboration mutuellement bénéfique dans les secteurs de l’énergie et des mines », a souligné le sieur Idrissa Konditamdé.
 
Dans la même journée, le ministre Boussim, a reçu une délégation de la 2e promotion des élèves professionnels ingénieurs en géologie et mines. En plus d’être venus se présenter au ministre, les visiteurs du jour profité faire part des préoccupations rencontrées dans le cadre de leur formation. Il s’agit notamment, des difficultés liées au voyage d’étude et l’obtention des stages pratiques sur le terrain « Nous souhaitons que ces stages qui durent six (06) mois se déroulent dans les sociétés minières de renom afin de nous permettre d’être plus efficaces lors de notre réintégration dans l’administration publique burkinabè. », a suggéré le porte parole des élèves, Adama Ouattara.
 
Issouf Tapsoba 
Latribunedufaso.net
Source : DCRP/MEMC
Partagez