Enseignement supérieur : Désormais une toge unique en Faso Danfani pour l’ensemble des chercheurs et enseignants -chercheurs du Burkina Faso

Le Premier ministre, Me Appolinaire Kyélem a présidé dans la matinée du mardi 28 novembre 2023 à Ouagadougou, la cérémonie solennelle de port de la toge unique en Faso Danfani des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche du Burkina Faso. C’était en présence du président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, parrain du présent événement et du premier responsable du département en question, Pr Adjima Thiombiano. Le président de l’Université Joseph ki Zerbo,  Pr Jean François Kobiané et plusieurs autres ministres ont également marqué leur présence 
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Affaire charbon fin : Le tamis utilisé dans le processus de récupération du charbon fin est de 1 mm et non de 630 microns (DG Essakane)

L’audience de l’affaire charbon fin opposant la société minière IAMGOLD Essakane SA à l’Etat burkinabè a repris ce lundi 27 novembre 2023 au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga 1.

A la reprise, l’on note la présence effective des deux experts judiciaires. En rappel, à la dernière suspension de l’audience, l’un d’eux avait fait un malaise. La défense, jugeant sa présence nécessaire au débat, a demandé le renvoie du dossier.

Dés l’entame, la défense est revenue sur la question d’irrégularité du tribunal. En effet, pour elle, le parquet est membre du tribunal et n’est pas bien constitué car deux substituts du procureur sonr affectés au TGI Ouaga 2 alors qu’ils siègent toujours au TGI Ouaga 1. Elle a ont donc demandé la reconstitution du parquet.

Le ministère public a réagit face aux observations faites par la défense. En effet, il affirme que « ce n’est ni le moment ni le lieu approprié » pour cette demande. A l’écouter, la défense confond sa fonction. Le parquet n’est pas membre du tribunal. Il est aussi une partie au procès. Concernant l’affectation des deux substituts du procureur, le parquet avancent qu’ils n’ont pas encore reçu un acte de cessation de service. Par conséquent, ils peuvent continuer à servir dans leur ancien poste.

Le conseil de l’Etat ayant pris la parole à la suite du ministère public a déclaré qu’il fallait continuer les débats. Selon lui, lorsqu’on vient devant un tribunal, on vient avec une demande et des prétentions. Il a souligné que les éléments avancés par la défense sont des contestations et des sentiments personnels. « Soit la défense récuse les magistrats ce qui est clair. Ou elle utilise un texte de procédure pour donner la base légale de sa demande. ici on ne discute pas de la qualité des magistrats, le tribunal administratif est là », a-t-il ajouté.

Le président a ensuite demandé à l’avocat du REN-LAC de réagir. « C’est un débat écoulé et nous vous demandons de passer outre », a-t-il réagit.

Face à ces propos, le président a demandé à la défense si elle avait une base légale sur laquelle elle fondait sa prétention et de préciser si elle adressait une demande ou une réquisition.

« Pour nous, le parquet fait partie de la constitution du tribunal et nous ne sommes pas d’accord avec cette composition », a affirmé la défense. Elle a ensuite demandé au tribunal de tirer les conséquences du décret d’affection des deux substituts.

A la suite des observations, le président du tribunal a rappelé à la défense que l’audience avait été reportée pour être reprise ce jour afin de permettre à l’expert malade de se présenter et que la question sur la régularité du parquet avait déjà été soulevée. Après cela, il a temporairement suspendu l’audience.

A la reprise, le président du tribunal a dit prendre acte de l’exception formulée par la défense sur la composition du parquet. Il a invité les différentes parties à poursuivre les débats.

Ainsi, c’est l’expert du parquet qui a été appelé à la barre. Il doit réagir à la présentation des deux experts judiciaires et faire ses remarques.

L’expert du parquet a donc fait une projection pour expliquer que la cargaison contenait un liquide qui n’était pas de l’eau et qu’il y’aurait probablement une tentative de fraude parce que son expertise lui montre que la teneur  des matériaux tels que la pulpe, l’argent dépasse celle de l’or. Il a également affirmé avoir demandé l’outillage utilisé par Essakane pour son expertise sans suite.

Après l’intervention de l’expert du paquet, le ministère public a posé quelques questions de compréhension à Essakane, représentée par son Directeur général. Les questions ont porté sur le taux d’humidité de la cargaison que le procureur trouve anormal et la taille du tamis utilisé par la mine dans le cadre du processus de traitement du charbon fin.

Selon Essakane, c’est le tamis de 1 mm qu’elle utilise pour récupérer son charbon fin. Selon le parquet, cela pose problème car lors de la présentation du rapport d’expertise, Essakane a laissé comprendre que le tamis qu’elle utilise est de 630 microns. « Vous aviez dit que le tamis utilisé par Essakane est de 630 microns. Aujourd’hui, vous dites que c’est 1 mm. Si vous voulez revenir sur ce que vous aviez dit, faites nous savoir », a dit le parquet au DG de la mine.

Le tribunal a fait appel aux experts à la barre et leur a demandé s’il est possible de récupérer du charbon fin avec un tamis de 1 mm. Ces derniers ont répondu par la négative avant d’ajouter que pour le cas d’Essakane, c’est deux tamis qui sont utilisés par la mine. Un tamis de 1 mm et un deuxième de 630 microns qui est utilisé pour récupérer du charbon grossier.

En outre, a la demande du tribunal , les experts se sont prononcés sur le taux d’humidité de la cargaison et celui déclaré par Essakane.

« Nous avons retrouvé un taux d humidité de 13% mais nous ne nous sommes pas attardé sur cela parce que c’est pas ce qui nous a été demandé », ont fait savoir les experts.

Le président a demandé au parquet d’avancer dans leur question et celui-ci a voulu revenir sur les quantités de charbon fin exportées par Essakane en 2015-2016. Le tribunal lui a demandé de réserver cette question à la reprise et a suspendu l’audience pour reprendre le lendemain, mardi 28 novembre 2023.

Issouf Tapsoba et Nabintou Ouattara (stagiaire)

Latribunedufaso.net

 

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« Préservation des valeurs culturelles sénoufo dans un contexte de crise sécuritaire : enjeux, défis et perspectives », c’est sous ce thème que s’est tenu le 25 novembre 2023 à Ouagadougou, la 7eme édition de la Journée culturelle sénoufo. Cette initiative vise à créer un cadre de rencontre des membres de la communauté pour la promotion de la culture sénoufo ainsi que des liens de solidarité et de fraternité afin de renforcer la cohésion sociale et la paix.
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Dématérialisation des timbres fiscaux : Les revendeurs s’inquiètent pour leur métier 

Les revendeurs de timbres fiscaux sont des personnes qui facilitent aux usagers l’obtention des timbres pour l’établissement de leurs documents. Nombreuse sont les personnes qui font de ce métier leur gagne pain. Dans le cadre de la dématérialisation des procédures administratives, le gouvernement a lancé le 20 novembre 2023, le eTimbre qui vient remplacer le timbre physique. Désormais, tous les utilisateurs sont invités a acheté directement les timbres sur la plateforme www.etimbre.bf. Même si cette innovation apparaît comme l’évolution normal des choses, elle n’est pas bien accueillie par les revendeurs de timbres qui s’inquiètent pour l’avenir de leur métier. Qu’est-ce qu’ils pensent du eTimbre ? Quel serait son impact sur leur activité ? Une équipe de Latribunedufaso.net est allée à leur rencontre pour recueillir leur avis. Lisez ! 
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