Situation sécuritaire à Partiaga : Un sentiment ‘’d’inaction » et « d’abandon » de la part de l’Etat

Après le drame de la commune de Partiaga (Province de la Tapoa, région de l’Est) le 26 février 2023, les ressortissants de ladite localité vivant à Ouagadougou ont animé une conférence de presse pour dénoncer, selon eux, l’inaction et l’abandon de l’Etat des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) entre les mains des terroristes.
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Mali-Burkina : Les deux gouvernements au rapport chez le Capitaine Traoré

(Ouagadougou, 24 février 2023). Après le conseil des ministres conjoint des gouvernements burkinabè et malien, la délégation conjointe des deux pays a été reçue en audience par le Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
Pour le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla, cette audience a été une occasion pour la délégation conjointe de faire le point des travaux au Président de la Transition burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE. « Sur instruction de nos Chefs d’Etat, le Colonel Assimi GOITA et le Capitaine Ibrahim TRAORE, nous avons entrepris de baliser le terrain en vue de réaliser les rêves de nos populations. Vous savez que le Mali et le Burkina Faso partagent physiquement la plus grande frontière, près de 1300 km, culturellement c’est le même peuple », a indiqué le Chef du gouvernement burkinabè à l’issue de l’audience de la délégation.
Selon Me KYELEM, les deux gouvernements sont engagés résolument dans le processus de fédération des deux pays et les travaux ont permis d’échanger sur comment poser les jalons pour que cette fédération voit le jour. « Disons que les peuples sont déjà fédérés, ce sont les artifices administratifs et politiques qui les séparent. Comment nous pouvons essayer de mettre de côté ces artifices afin que les peuples puissent se rencontrer et aller ensemble », a ajouté le Premier ministre burkinabè.
Dans cette perspective, une grande commission mixte est annoncée pour se réunir à Bamako en vue de baliser le terrain, de renforcer la coopération et faire en sorte que « les pas que nous posons puissent être plus ou moins définitifs, qu’il n’y ait pas un retour en arrière ».
Le Premier ministre burkinabè a salué la mobilisation de la délégation malienne conduite par son homologue Choguel Kokalla MAIGA. Le Mali participe à la 28e édition du FESPACO en tant que pays invité d’honneur.
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Mali-Burkina : Un Conseil des ministres conjoint pour plus d’actions

(Ouagadougou, 24 février 2023). Les premiers ministres Apollinaire Joachimson KYELEM De TAMBELA du Burkina Faso et Choguel Kokalla MAIGA du Mali, ont co-présidé un conseil des ministres conjoint Mali-Burkina Faso cet après-midi. Les deux pays ont abordé des questions d’intérêt commun aux deux peuples, en particulier les questions sécuritaires, la lutte contre le terrorisme, les questions humanitaires et les questions internationales.
Selon le Premier ministre malien, le conseil conjoint, conscient que toutes les questions ne peuvent pas être épuisées en une seule séance de conseil des ministres, a décidé de la nécessité de tenir la grande commission mixte Burkina-Mali dans les mois à venir. Il va s’agir d’examiner les avancées dans la coopération entre les deux pays, en vue de la relancer « conformément aux désirs de la nouvelle génération ».
En ce concerne les questions sécuritaires « nous avons des spécialistes qui s’en occupent, notamment les officiers supérieurs du Mali et du Burkina », a été déclaré le Premier ministre malien.
Sur la question des conflits intercommunautaires, le Premier ministre malien,
explique également que c’est un concept que l’on « veut imposer à nos peuples. Nous n’avons pas de problème communautaire. C’est fabriqué ailleurs et des hommes sont instrumentalisés au nom de l’Islam tantôt, au nom des ethnies, ou autre, pour distraire nos peuples ». Pour lui, les deux pays veulent se consacrer uniquement à la lutte pour la paix des populations, qui consiste à leur assurer la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire.
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Energie : Le Mali et le Burkina pour une interconnexion électrique

Coopération Burkina Faso-Mali : Bientôt une interconnexion électrique pour améliorer l’industrialisation dans les deux pays
Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM, en compagnie de ses collègues en charge du Commerce, Serge G. PODA et de l’Eau, Augustin KABORE, a eu une séance de travail avec son homologue malien, Lamine Seydou TRAORE, Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau. La rencontre s’est tenue le vendredi 24 février 2023 à Ouagadougou, en marge de la visite de travail et d’amitié du Premier Ministre du Mali au Burkina Faso.
Les gouvernements du Burkina Faso et de la République du Mali veulent renforcer leur lien de coopération dans les secteurs de l’énergie, des mines de l’industrialisation et du commerce. C’est ainsi que les premiers responsables de ces secteurs, en compagnie de leurs collaborateurs, se sont réunis pour cette séance de travail. Selon le Ministre Simon-Pierre BOUSSIM, pour ce qui est de l’énergie, les deux pays envisagent une interconnexion électrique en relation avec la République de Guinée. « Cette interconnexion nous permettra de développer notre capacité énergétique afin de propulser davantage l’industrialisation », a-t-il soutenu. Des propos partagés par le Ministre malien Lamine Seydou TRAORE pour qui le Mali et le Burkina Faso présentent les mêmes réalités. « Cette interconnexion est d’autant plus importante qu’elle permettra à chacun de nos deux Etats de se soutenir en matière d’énergie lorsque le besoin se fera ressentir », a-t-il dit. La rencontre du jour a donc permis de jeter les bases de ce vaste projet à travers l’évaluation des possibilités de sa réalisation.
Etant deux pays miniers avec les mêmes préoccupations actuelles, les questions d’intérêt communs entre le Burkina Faso et la République du Mali ont également porté sur les mécanismes de sécurisation des sites miniers et de lutte contre la fraude de l’or. « Nous devons travailler à assécher définitivement les sources de financement du terrorisme », a martelé Simon-Pierre BOUSSIM. Pour cela, ces Etats envisagent une mise en commun des efforts pour parvenir à une lutte implacable contre l’exploitation illégale de l’or, a laissé entendre Lamine Seydou TRAORE.
Par ailleurs, les ressources minières dont regorgent le pays des Hommes intègres et son voisin malien étant variées, il s’est agi de discuter de la diversification dans l’exploitation, a indiqué le Ministre burkinabè en charge des Mines. « Nous avons d’autres ressources minières telles que le pétrole, l’uranium, le nickel, le lithium, etc. qui sont aussi importantes dans le développement du secteur minier et constituent des sources de revenus pour nos populations ».
D’autres questions telles que l’augmentation de la chaîne de valeur dans la production des ressources minières à travers le renforcement du contenu local en synergie entre le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ont aussi été évoquées, a informé le Ministre Simon-Pierre BOUSSIM.
Direction de la Communication et des Relations Presse
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Ministère de la Fonction publique : Le ministre Bassolma reçoit le DG de la SOFITEX

Production cotonnière au Burkina Faso : le DG de la SOFITEX reconnaissant envers le ministre d’Etat Bassolma Bazié pour sa contribution dans la lutte contre les insectes ravageurs
Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a été vivement remercié par le directeur général de la Société Burkinabé des Fibres Textiles (SOFITEX), Boubacar Sidiki Babilé SEYE, pour son intervention dans les mesures prises par le Gouvernement, afin d’homologuer les produits mis au point par les chercheurs pour lutter contre les insectes ravageurs que sont les acridiens. C’était au cours d’une audience, dans la matinée du vendredi 24 février 2023, à son cabinet.
Les échanges ont aussi porté sur les difficultés et les défis en matière de production du coton au Burkina Faso. Comme entre autres difficultés le DG de la SOFITEX a évoqué à l’attaque des Jassides, insectes dévastateurs de semences agricoles, qui a affecté la sous-région ouest africaine et qui a réduit considérablement la production cotonnière.
Et Boubacar Sidiki Babilé SEYE d’ajouter : « la mise à disposition de la graine de coton, utilisée pour produire l’huile de coton et l’aliment pour bétail, sera probablement affectée par la baisse de la production cotonnière, en raison de la disponibilité limitée de la matière première ».
Pour monsieur SEYE, les mesures déjà prises par le gouvernement sont des signes encourageants pour le secteur, mais le plus important c’est de continuer à aller de l’avant pour permettre à la SOFITEX d’assurer l’emploie des 6000 personnes qui y travaillent et de soutenir indirectement environ 44 millions de personnes vivant du coton.
« C’est pourquoi, nous sommes venus traduire notre reconnaissance au ministre d’Etat et solliciter encore son accompagnement pour relever les nombreux défis qui s’offrent au secteur », a-t-il ajouté.
Le ministre d’Etat a en retour encouragé la société pour sa résilience et a montré sa disponibilité à visiter très prochainement les installations de la SOFITEX.
DCRP/MFPTPS
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Préparatifs de la 28eme édition du FESPACO : « Tout se passe bien » dixit le président du comité d’organisation, Fidèle Tamini

Le Comité national d’organisation (CNO) de la 28eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) était face à la presse ce mercredi 22 février 2023 à Ouagadougou, pour faire le point des préparatifs à 72 heures de l’ouverture.
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Fonds de Développement Culturel et Touristique : Plus de 374 millions FCFA pour l’appel à projet des Hauts-Bassins

Ce mardi 21 février 2023, le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) a procédé au lancement de l’Appel à projet spécifique à la région des Hauts-Bassins. La cérémonie s’est déroulée à l’antenne régionale du FDCT en présence du ministre de la Communication, des arts et du tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo.  Lire la suite…

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DGCM : Le DGA, Yirmalè Frédéric Somé installé dans ses fonctions

Direction générale de la Communication et des médias: Yirmalè Frédéric SOMÉ installé dans ses fonctions de Directeur général adjoint
Le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bétamou Fidèle Aymar TAMINI a procédé à l’installation du nouveau Directeur général adjoint de la Communication et des Médias, Yirmalè Frédéric SOME, ce lundi 20 février 2023.
Au cours de cette cérémonie, le Secrétaire général a fait un bref rappel des missions du nouveau promu.
<< Votre structure d’accueil a un rôle déterminant à jouer dans notre contexte actuel >> lui a-t-il dit.
Pour ce faire, Fidèle Aymar TAMINI a également invité le personnel de la Direction général de la Communication et des Médias à soutenir les premiers responsables dans la réalisation de leurs missions.
Dans son intervention, le nouveau Directeur général adjoint a témoigné sa reconnaissance au ministre en charge de la Communication pour la confiance placée en sa modeste personne. Il promet de contribuer à l’atteinte des objectifs du département.
Conscient de l’ampleur de ses nouvelles responsabilités, Yirmalè Frédéric SOMÉ entend travailler en synergie avec ses collaborateurs en vue de relever les défis du moment, car dit-il, ” seul on peut aller plus vite, mais ensemble on va plus loin”.
En rappel, c’est en Conseil des ministres du 8 février 2023 que Yirmalè Frédéric SOME a été nommé. Il remplace à ce poste Batouré LAMIZANA appelée à occuper d’autres fonctions.
DCRP/MCCAT
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Ministère de l’Environnement : La BOAD échange avec le ministre

Le ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement, le Dr Augustin KABORE a reçu, ce vendredi 17 février 2023, en audience une équipe de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). La mission conduite par Honoré TOE responsable du domaine environnement et finance climat, est venue présenter au premier responsable du département la place qu’occupe le secteur de l’environnement et des changements climatiques dans sa politique de financement.

Selon les propos de Honoré TOE, responsable du domaine environnement et finance climat de la BOAD, cette institution financière sous régionale a depuis « l’élaboration de son cadre stratégique 2021-2025, décidé de consacrer 25% de ses ressources à la résilience aux changements climatiques. Ces 25% représentent environ 1000 milliards de franc CFA » Les 800 milliards seront mobiliser sur les ressources propres de la banque, précise le chef d’équipe. Les 200 autres milliards poursuit-il, seront recherchés au niveau des différents fonds auprès desquels la BOAD est accréditée. Pour y arriver à entendre Honoré TOE, il faut que les Etats accompagnent  la BOAD.

L’objet donc de la mission est d’informer et sensibiliser le responsable du département sur le rôle qui est le sien afin que le Burkina Faso puisse en bénéficier. Pour bénéficier de ces ressources, le chef de la mission de la BOAD a fait savoir que les autorités du ministère en charge de l’environnement doivent mettre à la disposition de la BOAD, les lettres d’endossement au niveau des projets identifiés.

Le ministre Augustin KABORÉ à exprimer sa satisfaction pour cette approche de la BOAD car c’est une première qu’une institution financière de la sous-région décide de venir rencontrer le ministère en charge de l’environnement pour évoquer les questions de la mobilisation des ressources pour les finances publiques.

Notons que la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a son accréditation auprès des principaux Fonds Environnement et Climat, que sont le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds d’Adaptation aux Changements Climatiques (FA). De 2017 à 2021, les ressources mobilisées auprès de des Fonds au bénéfice des Etats membres de I’UEMOA par la BOAD sont estimées à près de 160 Milliards de FCFA. Pour la période 2021-2025 correspondant à la période de mise en œuvre de son deuxième Plan Stratégique dénommé “Djoliba”, elle entend mobiliser davantage de ressources pour le financement des projets visant l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris en terme d’atténuation et d’adaptation.

Le Ministère de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement

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